Mon histoire d’Amour

Quitte à reprendre un peu les billets, j’avais envie de finir l’année en vous racontant l’histoire de mon couple. Le mois de décembre m’est particulièrement cher, puisque c’est le mois où mon homme m’a demandée en mariage sur une plage déserte et gelée ❤ 

Nous nous sommes rencontrés lorsque nous étions tous les deux étudiants au cours d’une soirée dans la maison du père d’un pote. Pendant que certain.e.s se coupaient mutuellement les cheveux dans la salle de bain, que d’autres fumaient des joints dans le garage et que quelques un.e.s tentaient d’organiser un plan à trois ou plus (ah! la jeunesse!) nous nous sommes retrouvés dehors à fumer des clopes en se racontant nos vies. Trois heures passées sur la terrasse en oubliant le monde autour, lui me racontant qu’il s’accrochait mais se sentait paumé dans ses études, moi lui parlant de mes rêves d’un monde meilleur.

Je me rappelle être tombée instantanément amoureuse de lui. Le genre de chose qui ne s’explique pas. Le genre d’instant qui fait croire au destin, au karma, à la fatalité, au tout réuni. C’était lui, c’était sûr. Lui et absolument personne d’autre. Il était là, il était beau, il était si fort et si fragile à la fois ; un être sensible et doux ; une belle âme qui aspirait à vivre simplement ; une personne en adéquation parfaite avec mon hypersensibilité ; d’une honnêteté sans faille…. Bref. Je m’arrête là. Vous avez compris. Le coup de foudre. Le vrai.

Et pourtant nous nous sommes ratés. Fraîchement sortie d’une relation avec un PN, je suis retombée dans ses filets tandis que lui a fini par sortir avec la nana qu’il hébergeait temporairement. Cette fille là, je ne l’aimais pas (comme par hasard hein ^^’) et j’ai préféré mettre de la distance entre lui et moi. Voire couper carrément les communications. Ca concordait parfaitement avec mon année à l’étranger. Et pourtant, de loin (merci les réseaux sociaux) je suivais un peu sa vie. L’aménagement de son appartement, son alternance qui lui en faisait baver, ses soirées de dépravation totale (oui parce que madame lui a fait gouté à peu près toutes les drogues qui existent sur terre, dont les drogues dures… et après on se demande pourquoi je l’aimais pas #instinct)

Et un beau jour, nous nous sommes retrouvés célibataires  en même temps. A 1200 bornes d’écart, certes. Mais en même temps. Un beau matin, alors que je rentrais fraîchement de boite de nuit (bonjour le cliché de l’année Erasmus! Ahaha!) une petite fenêtre de conversation poppe sur Facebook et s’en suit une journée entière de discussion. Je lui raconte mon émancipation définitive de ma relation avec le PN, il me raconte sa descente aux enfers dans la dépression et la drogue, entraîné par son ex. On discute tous les jours. Les mois passent. Je rentre en France.

Le choc de le retrouver totalement loqueteux dans tous les sens du terme (putain la drogue ça abîme, c’est moche sérieux! Vous droguez pas, merde!). Je me demandais même si c’était bien la même personne dont j’étais tombée amoureuse quelques années auparavant. J’en ai remis en question mon instinct. L’été se passe, petit à petit il arrête toutes ses merdes sauf le joint. Il compense à mort sur le joint. Il essaie de se reprendre en main mais, fréquentant toujours les mêmes personnes foireuses, ça met du temps.

Et un beau jour, la transformation. Pour m’accompagner à une soirée étudiante où je tenais la caisse, il a décidé de se la jouer grande classe (en même temps, soyons réalistes, avec ses sweat-shirt troués, ses cheveux longs dégueux et sa tête de crasseux, il serait jamais rentré ^^’). Il débarque chez moi en costard, cheveux coupés, barbe tondue m’annonçant fièrement qu’il en est à 48h sans joints. 

Et là mon coeur chavire. Il est beau, il est souriant, il est déterminé, il a confiance en lui comme je ne l’ai jamais vu avoir confiance en lui, ses yeux brillent… Clairement, quelque chose s’est joué ce soir là. Pendant une demi heure je n’ai pas réussi à le regarder, car à chaque fois que je le regardais je n’avais qu’une envie : lui sauter au coup et pleurer de joie. Comme si mon coeur avait su à cet instant que tout était joué. Que oui! c’était bien lui!

Il nous aura fallu encore deux mois et les luttes étudiantes (oui, j’étais au comité de lutte de ma fac o/) pour arriver à « sauter le pas ». Un soir, je vais dormir chez lui pour des raisons pratico-logistiques. Il me traite aux petits oignons, moi qui suis sa confidente, son amie, son inspiration depuis des mois maintenant. Il me cuisine un bon petit plat ( #HobbitLove) et me demande si j’ai déjà vu une RomCom de derrière les fagots (oui, mon homme aime les RomCom #keeper). Comme ce n’était pas le cas, on mate la RomCom en dégustant son bon petit plat.

Arrive le moment fatidique du coucher. Je commence à déplier le canapé, mais il n’a plus de draps propres. Les derniers draps propres qu’il avait il les a mis à son lit le matin même. Il m’offre donc son lit pendant que lui dormira sur le canapé.

Je vais pas te mettre à la porte de ta propre chambre quand même! On n’est pas des bêtes, on peut dormir dans le même lit quand même!

Et vous devinez la suite … 😀 😀 😀

On a passé la journée du lendemain à discuter, pour définir si on était ensemble ou pas, si on le disait ou pas, si on s’aimait ou pas. Il en est ressorti que lui aussi avait eu le coup de foudre pour moi à cette fameuse soirée quelques années auparavant et qu’il n’avait cessé de penser à moi et de suivre un peu mes aventures à l’étranger via Facebook. Il m’a avoué avoir tout arrêté et s’être repris en main car il savait que je ne pourrais jamais être avec quelqu’un qui se drogue et qui est statique. En d’autres mots (et ce sont les siens) : il a repris goût à la vie pour moi.

Deux mois plus tard, il me demandait en mariage.

 

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