Ni omni ni végé

Comme je le disais sur ma page Hellocoton, je « drop » le sujet scolaire pour le moment. Je vous pose ici un petit article un peu plus léger et j’enchaine dés la semaine prochaine avec notre projet HeadQuarter 😉

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de la petite révolution qui se trame dans nos vie depuis ma grossesse.

Ca nous est un peu tombé dessus quand, enceinte du second trimestre, j’ai eu de très fortes envies de nourriture indienne. Arrêtée à cause de mes contractions, j’ai eu tout le loisir de chercher des recettes indiennes. C’est ainsi que nous avons passé deux semaines à découvrir des divines recettes indiennes (ne me demandez pas les recettes, c’était il y a plus de deux ans, j’ai aucun souvenir d’où je suis allée les piocher XD). Et au bout de deux semaines, nous nous sommes rendus compte que nous n’avions pas touché un bout de viande! Toutes les recettes que j’avais faites étaient végétariennes (en plus d’être super bonnes!)

Et puis Crapouillou est né, et je l’ai allaité. Moi qui suis intolérante au lactose, je me suis vraiment posé la question de savoir pourquoi j’avais persisté à consommer du lait de vache toutes ces années. Et je ne me voyais pas en donner à mon fils. Après tout, le lait de vache est pour les veaux et mon lait pour mon fils. Aucune raison de lui en faire consommer un jour. D’autant plus que je visais déjà à l’époque un allaitement long, donc non, vraiment, aucune raison de voler le lait des vaches pour mon fils.

Du coup on a réduit notre consommation de viande. Le lait n’était déjà plus trop présent dans notre consommation de par mon intolérance, mais nous consommions encore beaucoup de viande. C’est en me penchant sur les comptes et sur des livres de cuisine végéta*ienne équilibrées que je me suis rendue compte qu’on pouvait largement manger mieux pour moins cher en réduisant notre consommation de viande.

Faire des économies et bien manger sont deux arguments auxquels mon homme à été très réceptif (plus que moi en pleure lui expliquant que plus jamais je n’achèterai de lait parce que c’était inhumain de séparer le veau de sa mère, et que si moi on m’avait retiré mon fils à la naissance pour le tuer, je serais devenue folle #LesHormones).
Les deux semaines de cuisine indienne pendant ma grossesse avaient démontré qu’on pouvait se faire plaisir (et ô combien plaisir!) sans manger de viande et que ça faisait faire des économies.

C’est ainsi que nous avons arrêté d’acheter de la viande, nous qui  ne jurions que par le bacon et les saucisses au petit déjeuner (restes de l’époque où je vivais en Angleterre). Nos petits déjeuners sont restés copieux (et salés) ainsi que le reste de nos repas. Je parle d’acheter de la viande, et non de consommer, car nos familles nous donnait régulièrement de la viande : magrets, saucisses, saucisses sèches, saucisson, pâtés, terrines… Les joies de vivre dans le Sud Ouest je suppose ^^

Et puis, nous y avons perdu goût à la viande. Enfin moi plus que mon homme. Même s’il apprécie toujours un bon steak quand nous sortons au restaurant, son premier réflexe est désormais de regarder en premier les options végétariennes sur la carte. Il n’achète plus de viande (c’était surtout la charcuterie son pécher mignon) et il cuisine végéta*ien avec plaisir, s’émerveillant de toutes les possibilités qu’on découvre!

Je dirais que ça fait donc bien 8 mois que je ne suis plus omni et que mon homme s’autorise de la bonne viande quand nous sommes à l’extérieur. Et en tombant du côté végéta*ien du spectre de l’alimentation , j’ai découvert une chose qui ravira tou.te.s les intolérant.e.s au lactose : les faux-mages (fromages sans lait) ! J’ai actuellement une tentative de roquefort végan qui affine dans le frigo. Je vous en reparle dans quelques semaines 😉

Du coup je ne me considère plus comme omni, mais pas non plus comme végéta*ienne. Je suis dans une espère de limbe de régime alimentaire, peut être en transition vers un végétarisme complet ? Je me documente beaucoup sur le principe de dissonance cognitive, ça me fascine. Je vous tiendrai au courant si les choses évoluent dans un sens ou dans l’autre 🙂

Avant j’étais fonctionnaire

Mais ça c’était avant.

Ca fait longtemps que je voulais écrire ce billet mais c’était un sujet douloureux jusqu’à très récemment. Je vous avoue que je commence à écrire avec un peu d’appréhension concernant l’accueil qu’il va recevoir. Mais je l’écris quand même. Pour que vous sachiez. Pour vous peut être qui êtes fonctionnaire en souffrance comme je l’étais. Pour vos beau frère instit’, pour votre cousine infirmière, pour votre oncle employé de mairie, pour votre soeur assistante sociale …

A l’adolescence, là où les rêves se forment, j’étais très attirée par deux métiers : un métier au coeur du danger et un métier passion. Les peurs maternelles m’ont rapidement éloignée du métier au coeur du danger pour me pousser très fortement vers l’autre. Depuis le collège, j’ai donc fait toutes mes études dans le but unique d’arriver à faire ce métier. Et j’y suis arrivée.

Pendant près de dix ans j’ai donc été bercée par les espoirs et ambitions maternelles : la sécurité de l’emploi, le bon salaire, l’indépendance financière, les avantages du fonctionnariat… Elle, qui s’était retrouvée financièrement dépendante de mon père et qui vit aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté, voyait le fonctionnariat comme la clé de l’indépendance et de la liberté d’esprit. L’indépendance financière libérant l’esprit des problèmes matériels.

Sauf que l’entrée dans le métier a été compliquée. Déjà, durant mes deux années de formation, j’ai déchanté. Je voulais vivre un métier avec l’humain au centre, et les deux ans de formation m’ont clairement fait comprendre que l’humain passait après l’administration. J’ai persisté, forte de mes idéaux et de mes envies de changer les choses de l’intérieur à mon humble niveau.

La première année fut catastrophique. Tombée sur une supérieure arriviste, elle m’a volontairement mal aiguillée pour que je me plante. C’est également l’année où je suis tombée enceinte de Crapouillou après une fausse couche (fausse couche induite par le stress généré par les conflits avec ma supérieure et les longs trajets). L’année suivante, j’ai repris à mi-temps après mon congé maternité.

Déjà là, je ne voulais plus y aller. Je venais de devenir maman. Mon tout petit avait seulement 8 semaines. Je pleurais tous les matins en partant au travail. Je prenais toutes mes pauses déjeuner chez l’assmat qui était à côté de mon lieu de travail. Car oui, dans le métier que j’exerçais, la loi qui permet aux mamans d’avoir des aménagements pour allaiter et/ou tirer leur lait était inapplicable. Le fonctionnariat, ce corps de métier au dessus des lois. J’ai voulu arrêter. Je ne voulais pas reprendre. Ni plein temps, ni mi-temps, ni tiers-temps.

Le plus dur ça a été l’incompréhension de mon entourage. Le soucis quand on est une femme c’est qu’on met tout sur le compte des hormones. A plus forte raison quand on est une jeune maman. Donc j’avais de la chance de faire le métier que je faisais, c’était juste un petit baby blues (le mot sexy qu’on balance aux jeunes mères pour cacher la dépression post-partum?), il fallait que je me replonge à plein temps dans le travail, que je coupe les ponts avec mon fils un peu, que je retrouve une vie « productive ».
Sans parler des colibets sur le fonctionnariat, la chance que j’avais, qu’on était tou.te.s les mêmes à se plaindre constamment, que de toute façon on travaillait pas vraiment. Blagues potaches ou réelles convictions, ces mots isolent, blessent, détruisent à petit feu.

A la fin de l’année, nouveau poste. Loin. Très loin de chez moi. Je décide de lancer en parallèle mon entreprise. Ma hiérarchie n’a jamais répondu à ma demande de cumul d’activité bien que reçue en lettre recommandée A/R. Et tous mes appels ont fini par m’apprendre que « Qui ne dit mot, consent ». Donc leur silence passé un certain délais m’autorisait à lancer mon activité.

Et ce nouveau poste, loin de chez moi, qui faisait que je ne voyais pas Crapouillou la moitié de la semaine, qui m’a appris que le harcèlement au travail se fait à la vue de tou.te.s dans une impunité déconcertante, qui m’a appris qu’on était seul face à la méchanceté humaine, qui m’a appris à détester mon métier-passion, qui m’a fait pleurer pendant mes 2h de train tous les matins, et mes 2h de train tous les soirs, qui m’a lentement mais sûrement dépouillée de toute joie de vivre, qui m’a amené à détester et craindre l’autre, qui m’amenait dans la gueule de mon bourreau quotidiennement sans que ma hiérarchie ne daigne bouger malgré mes appels et mes alertes… ce nouveau poste a eu raison de moi. J’ai fait une tentative de suicide. 

C’est à ce moment là que mon entourage a compris.

Non, ce n’était pas les hormones.
Non, ce n’était pas ma relation fusionnelle avec mon fils.
Non, ce n’était pas que j’étais « fragile ».
Non, ce n’était pas un manque d’intérêt pour mon métier.
Non, ce n’était pas un échec.
C’était le harcèlement au travail.
C’était la maltraitance au travail.
Cette machine à broyer l’humain qu’est le fonctionnariat.
Et j’ai découvert : les taux de reconversions, d’arrêts maladie, de suicides.
De suicides.
Donc oui, je n’étais pas la seule.
C’était aussi terrorisant que rassurant.

J’ai mis du temps à passer passer outre le sentiment d’échec, le déni, la culpabilité, la colère, l’autoflagellation . J’ai mis du temps à reprendre goût à la vie. A reprendre confiance en l’autre. A redevenir partiellement celle que j’étais avant. A convaincre les gens que non, je ne voulais pas en finir avec la vie, seulement avec l’horreur que je subissais et que personne autour de moi n’avait voulu entendre et comprendre. Après un an de procédures pour faire reconnaître ce que j’avais vécu, j’ai décidé de quitter mon boulot et de me concentrer sur mon entreprise (et à ce jour mes entreprises).

Avant j’étais fonctionnaire. Maintenant, je suis heureuse.

 

Pourquoi j’ai quitté les réseaux sociaux

Si vous me suivez depuis le début malgré mes longues périodes d’absence, vous savez que j’ai eu une page Facebook et un compte Instagram, que j’ai clôturés. Aujourd’hui, je vous dis pourquoi.

Le temps

Tenir un blog c’est chronophage, vous le savez peut être. Mais alimenter les réseaux sociaux en plus du blog, c’était intenable pour moi. Je suis déjà community manager de mes deux entreprises, je ne pouvais pas en plus rajouter le blog.

L’anonymat

Trop d’envies de vous faire partager mon quotidien qui auraient été à l’encontre de ma volonté de rester une maman parmi tant d’autres derrière l’écran. Même si j’adore échanger via les blogs, je suis très méfiante pour avoir déjà été victime de cyberharcèlement. Il n’y a que deux personnes qui savent qui se cache derrière Jeune Maman Epanouie ou Presque, et si j’étais restée sur les réseaux sociaux ça n’aurait pas duré (avec ma peur numéro un en tête : que Facebook change un jour sa confidentialité et se mette à afficher le nom de la personne à la tête de la page ^^’)

Manque d’inspiration

Quand on est déjà community manager de deux entreprises, c’est parfois dur de trouver encore l’inspiration pour un troisième volet à alimenter. Et puis surtout, je ne voyais pas l’intérêt d’alimenter des réseaux sociaux alors que le blog, lui, ne l’était plus.

Et vous ? Comment vous gérer blog et réseaux sociaux ? C’est une vraie question que je me pose ! Vous avez peut être des astuces à me partager pour l’éventualité où je reviendrais sur les réseaux 🙂 En attendant, je vais surtout m’appliquer à alimenter le blog régulièrement sur le premier trimestre 2017 et on verra par la suite 🙂

COMMENTAIRES ET HELLOCOTON

J’essaie de toujours répondre à tous les commentaires et j’ai pour objectif de me discipliner à aller commenter chez celles que je suis assidûment 😉 Pour ça Hellocoton est un super outils je trouve. Et j’essaierai de partager des petits moods via ma page Hellocoton (lien dans le bandeau à droite pour celleux que ça intéresse 😉 )

Comment gérer les agressions de la belle-famille ?

C’est une question que je me pose depuis des années. Malheureusement, je n’ai pas de réponse toute faite mais seulement des pistes de réponse, des choses que j’aurais aimé savoir plus tôt au lieu de les apprendre « sur le tas » ^^’

Poser des barrières dés le départ

Je dois être un peu bête, mais par défaut, j’aime les gens jusqu’à ce qu’iels me donnent une raison de ne pas les aimer. Idem pour la confiance. Du coup, je n’ai pas posé clairement de limites à ma belle-famille au début de ma relation de couple (et j’envie un peu Die Franzoesin de l’avoir fait, même si le début de sa relation avec belle-maman n’a pas forcément était facile non plus). De mon côté, la relation au départ été idyllique : on parlait luttes sociales, féminisme, engagement  militant… Relation épanouissante et enrichissante au plus haut point. Et puis, comme vous le savez, son fils s’est sorti de la drogue pour moi. Ca a du jouer dans le capital sympathie de départ.

Et puis les intrusions ont commencé. Sur la disposition des meubles chez nous, la couleur des rideaux, mon cursus universitaire, mon concours, ma famille, notre mariage pour lequel j’ai du me fâcher un peu, puis ma carrière et la grossesse.

La grossesse a été le point culminant je pense. Elle vivait nos changements de vie (grossesse et achat d’un appartement) comme si c’était les siens. Elle disait « on » pour les travaux et faisait constamment le lapsus « maman » au lieu de dire « mamie » quand elle parlait de mon bébé. Jusqu’au jour où elle m’a agressée verbalement enceinte. Je ne l’ai pas vue du dernier trimestre de grossesse jusqu’à la maternité où elle a essayé de m’enlevé des bras mon fils alors âgé de moins de 48h.

C’est là que j’ai su qu’il serait compliqué, mais nécessaire, de reposer clairement les barrières. Quitte à la blesser. Je savais que maintenant qu’il y avait son petit fils, elle ne ferait plus du chantage à coup de « Puisque c’est ça je disparais » qui blessait tant mon homme.

Les barrières peuvent être posées de manière bienveillante mais fermes (si si! c'est possible! promis ;) )

Les barrières peuvent être posées de manière bienveillante mais fermes (si si! c’est possible! promis 😉 )

La distance géographie

Rétrospectivement, je crois que c’est la plus grosse erreur que j’ai faite : ne pas songer à convaincre mon homme de mettre quelques kilomètres entre elle et nous. L’air de rien, ça coupe net les visites à l’improviste et ça laisse le temps de se préparer psychologiquement à voir la belle famille.

Far far away

Far far away

Aveugle et sourde

Ou presque. A chaque fois que nous nous rendons dans ma belle-famille (très peu dans la bienveillance, vous vous en doutez) je me ferme complètement. Tout ce qu’ils disent ou font me glisse dessus. Je n’entends rien, je ne vois rien. Et quand ils se comportent de manière non bienveillante avec Crapouillou j’interviens auprès de mon fils, les ignorant totalement. Quitte à les blesser. Mais je m’en moque totalement, le bien être de mon fils passe avant leur égo.

De toute manière depuis ma grossesse et l’agression de ma belle mère, les relations avec ma belle-famille sont neutres, sans animosités et sans plus. Du coup, pour les rares fois où ils m’adressent la parole, ce sont pour des banalités. Et quand il y a tentative d’intrusion dans notre sphère nucléaire, je dresse les barrières immédiatement!

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Le rôle capital de notre moitié

On perçoit souvent notre cher.e et tendre comme la victime d’une mésentente entre sa famille et sa moitié. Or, c’est réellement la seule personne à pouvoir y mettre un terme. Si vous subissez des agressions répétées de votre belle-famille, votre chéri.e doit comprendre que ses agressions ont lieu parce qu’iel les laisse faire.

Chez nous le déclic a été une agression par commentaires Facebook. Agression portée par des jugements que ma belle-soeur ne s’est pas privée de déverser à son aise pendant une demi-heure, même si elle se confrontait à une déferlant d’ami.e.s qui tentaient de lui expliquer que ses propos étaient déplacés. C’est là que j’ai engueulé mon homme (ce qui a participé à l’éclatement de notre couple) sur son silence : il ne pouvait pas ne rien dire lui alors que 30 ami.e.s s’étaient déjà mobilisé.e.s pour tenter de raisonner sa soeur (pour les plus bienveillant.e.s, certain.e.s, je l’avoue, l’ont juste lynchée, ce qui m’a beaucoup attristée).

Vivre sa vie

Le meilleur moyen de gérer les agressions de la belle-famille, c’est encore de vivre sa vie malgré elleux. Attention, je ne dis pas de les ignorer ! Déjà parce que j’en suis la première incapable et puis aussi parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas laisser passer (les barrières! les barrières!). Je dis juste que quand on vous attaque sur votre professionnalisme, votre ménage (je parle de couple hein, pas de chiffons ^^’) ou sur votre maternité, la meilleure façon de leur faire la nique, c’est encore de continuer à vivre votre vie comme vous l’entendez (ah! le chaleureux souvenir de belle-maman qui me donnait de vifs conseils sur l’allaitement alors qu’elle n’avait jamais allaité aucun de ses enfants!)

Il n’est jamais trop tard

Et ça vient de la nana qui a mis 5 ans avant de dire stop et de poser des limites et des barrières à la belle-famille ! Clairement, le mal est fait, ne nous voilons pas la face : ma belle-famille est pleine de préjugés à mon encontre et moi-même je garde un souvenir encore vif des agressions de ces dernières années. MAIS je commence à apprécier la relation que mon fils a avec sa mamie (complètement gaga, même si elle le nie) et je recommence à avoir des discussions cordiales avec ma belle-famille. J’ai franchement bon espoir qu’en maintenant les barrières, de manière bienveillante mais ferme, le temps fera son affaire 🙂

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Bullet journal : 2017 me voilà !

Pour la troisième année consécutive, j’ai préparé la nouvelle année en faisant mon Bullet journal. On ne change pas une équipe qui gagne 😉

Après deux ans d’utilisation intensive, je suis arrivée à savoir ce qu’il me fallait vraiment comme outils et ce qui correspondrait le mieux à mon mode de fonctionnement.

Je vous présente donc mon bujo version 3.0 (version vierge puisque j’ai pris les photos avant de commencer à le remplir)

Mes objectifs de vie

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Ma vie en 100 objectifs

Ce petit diagramme est tellement stimulant ! Le principe est simple : choisissez dix catégories qui composent de manière importante votre vie, établissez 10 objectifs dans chacune de ces catégories et coloriez un échelon pour chaque objectif rempli. Ça peut être un objectif à court, moyen ou long terme.

Personnellement ça m’a pris du temps pour arriver à trouver dix catégories. Quand j’ai débuté, je n’en avais que huit. Mais la vie est ainsi faite que cette année, j’en ai dix :

  • Marriage pour tout ce qui est vie de couple
  • Famille pour ma vie de famille nucléaire (mon mari, mon fils et moi) : vacances, voyages, projets…
  • Home pour notre vie de famille au quotidien (répartition des tâches, optimisation de notre quotidien, etc)
  • Friends pour ma vie sociale
  • Human pour tout ce qui est tourné vers l’autre : féminisme, végéta$isme, associatif …
  • Body pour la forme physique
  • Entrepreneur pour mes entreprises (oui, au pluriel, je vous en parle prochainement ;))
  • Money pour tout ce qui est matériel, évidemment
  • Go Crazy pour les projets fous sur la comète
  • House pour notre projet maison qui avance bien (ça aussi je t’en parle bientôt )

Comme tu peux le constater la page de droite est consacrée aux objectifs que je souhaite atteindre cette année. Et je me suis faire un petit rappel de tous mes objectifs dans la double page suivante.

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Double page de récapitulatif de ma vie en 100 objectifs (vierge)

Mes collections

Dans le monde magique du bujo, les collections servent à référencer et suivre plusieurs activités. J’ai donc décidé d’y mettre les classiques : livres,  films, séries TV, musiques. Mais d’y ajouter les relations de travail et sociales proches dont j’aimerais prendre régulièrement des nouvelles (pour être sûre de n’oublier personne) ainsi qu’une collection de gratitude en  forme de soleil 🙂

Musiques et citations inspirantes

Musiques et citations inspirantes

Les gens dont j'aimerais prendre des nouvelles plus souvent (j'ai inscris les noms tout autour des cadres)

Les gens dont j’aimerais prendre des nouvelles plus souvent (j’ai inscris les noms tout autour des cadres)

Livres et films, aussi bien vus qu'à voir :)

Livres et films, aussi bien vus qu’à voir 🙂

Séries tv et gratitude (que j'écrirai au fur et à mesure de l'année en guise de rayons de soleil)

Séries tv et gratitude (que j’écrirai au fur et à mesure de l’année en guise de rayons de soleil)

Les anniversaires

Entre ceux qu’on connait par coeur et ceux dont on ne se rappelle jamais, j’avais besoin d’un moyen simple pour les avoir tous sous le nez. J’ai trouvé l’inspiration sur Pinterest : la roue des anniversaires !

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Une roue, douze mois. Et tous les anniversaires importants autour.

Tu te rappelles de ta prof de biologie de 5ème qui t’apprenais à flécher proprement les schémas ? Et bien là c’est pareil! Tu flèches proprement les mois et tu légendes tous les anniversaires contenus dans le mois en question tout autour de la roue 🙂

L’année en un coup d’oeil (ou presque)

C’est vraiment quelque chose que j’ai eu du mal à maîtriser l’an dernier. Faire quelque chose de propre, de clair, de lisible pour avoir les évènements importants de l’année en un coup d’oeil. Très pratique, notamment quand tu reçois un faire part de baptême 4 mois à l’avance ^^
J’ai donc passé des heures de recherches sur Pinterest avant de trouver un modèle qui m’allait vraiment !

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L'année en un coup d'oeil ou presque

L’année en un coup d’oeil ou presque

J’ai maintenant toute l’année en un coup d’oeil, ou presque. J’avoue que la double page par semestre répond nettement plus à mes besoins en terme d’organisation que réellement l’année en un coup d’oeil. Surtout au niveau professionnel : entre mes deux entreprises et ma saison des mariages, j’ai beaucoup trop de choses à noter pour que ça passe en une seule double page! ^^’

Le mois en un coup d’oeil

Je pense que j’ai enfin trouvé l’organisation optimale pour moi : vision du mois, suivi des choses importantes mensuellement (réduction des déchets, consommation de POA, activité en famille, etc), liste des objectifs du mois, et mini collections du mois. Sans oublier la barre de progression de notre projet maison!

Le mois en un coup d'oeil

Le mois en un coup d’oeil

La semaine

Le coeur du bujo pour ma part! L’utilisation quotidienne du bujo. Ce sur quoi je me cherche depuis 2 ans. Je crois que cette année j’ai trouvé THE configuration pour moi. Celle qui va me permettre de tout concilier (vie de famille, entreprise n°1, entreprise n°2 et temps pour moi) sans m’y perdre et me décourager ! J’en suis vraiment fière et je fonde beaucoup d’espoir en terme d’organisation sur cette nouvelle mise en page et utilisation du bujo!

Semaine pro et perso

Semaine pro et perso

Comme tu peux le voir, j’ai réuni ma semaine pro et ma semaine perso sur une page. Bien distincte l’une de l’autre MAIS toutes les deux sur la même page. Ca permet d’éviter de planifier des séances photos le jour du spectacle de la crèche par exemple (non, c’est pas vrai, ça sent pas du tout le vécu!)

Mais la grande nouveauté 2017 c’est le feuillet ! A grands dieux qu’il va me sauver la vie celui ci !!! Un encadré par entreprise pour les choses importantes à faire. Un bas du feuillet les objectifs de la semaine. Et de l’autre côté, la place pour la TO DO perso. Hop! Je combien facilement pro et perso et, encore une fois, j’ai tout sous la main! Mais c’est pas fini !

L'intérieur du feuillet et la matrice d'Eisenhower

L’intérieur du feuillet et la matrice d’Eisenhower

A l’intérieur du feuillet, que du perso ! Les menus de la semaine, le suivi des dépenses, mon trackers d’activités quotidiennes et la TO DO pour notre projet maison.
Et sur la dernière feuille de la semaine : le brainwashing avec la matrice d’Eisenhower! Qui permet de notre tout ce qui te traverse la tête histoire de garder les idées claires et de ne pas se noyer dans un verre d’eau! Juste en dessous de cette matrice, je me laisse la place livre pour une citation de la semaine et un peu de doodling 🙂

La fin du mois

Avant, j’enchainais la dernière semaine du mois avec le visuel en un coup d’oeil du mois suivant.
Mais ça, c’était avant 😛
Le bilan de 2016 dans mon bujo actuel m’a donné envie de faire un bilan mois par mois. Comme c’est une première, j’ai bêtement repris les différents items de mon bilan annuel pour le bilan mensuel en faisant tenir le tout sur deux pages.
Comme c’est une première, je pense que la forme sera amenée à évoluer 😉

Bilan du mois

Bilan du mois

Ce bilan comporte donc 6 items :

  • les tâches importantes accomplies
  • les petits choses qui me rendent heureuse
  • les choses à ne pas oublier
  • les choses à améliorer
  • les points importants du mois prochain
  • les photos (papa Noël ayant posé un Instax au pied du sapin ^^)

Voilààààààà! J’ai fini de vous saouler avec mon bujo! Ahah! ^^’

Désolée pour la qualité des photos, je les ai prises avec mon portable (depuis lequel j’ai rédigé l’article, et Grands Dieux que l’appli est pourrie!) car je voulais absolument vous poster l’article avec la nouvelle année (in extremis, mais je suis encore dans les temps!). J’espère que ça vous a plu, que ça vous aide, que ça vous inspire. N’hésitez pas à me mettre le lien vers vos photo de bujo ou planner en commentaire, j’irai voir vos créations avec plaisir ! 🙂

Bonne fin d’année et à très vite :*