Bilan de 2016

J’ai lâché le blog depuis quelques mois, mais je vois que vous êtes toujours aussi nombreu.x.ses à passer voir si quelque chose s’y passe. En ces veilles de fêtes de l’anniversaire de Jésus, je me suis dit que c’était le bon moment pour faire un petit bilan, qui fera écho à ce que je pensais ne pas faire en 2016.

Lectures sur le développement personnel 

Et bien moi qui pensais avoir une année de répit, que nenni! J’ai ingurgité plus de livres sur le développement personnel que l’année précédente. La parentalité bienveillante, différentes pédagogies, la méditation, la pleine conscience, le zéro déchet… Sans parler des lectures pour le développement de mon entreprise et des formations professionnelles ! Bordel, mais quelle année pour quelqu’un qui ne voulait pas y toucher en 2016 ^^’

Le blog

Je ne me suis pas mi la pression. Je suis contente d’avoir respecté ce point. Mais à tel point que je l’ai délaissé et envisage de le ferme (c’est cyclique chez moi l’idée de la fermeture du blog, je me demande si je fais bien de le continuer, et à chaque fois je continue XD)

Sacrifier la vie familiale

Je n’ai pas sacrifié ma vie familiale en revanche mon mariage a failli y passer cet été. Non pas à cause du travail, mais simplement parce que le changement de carrière m’a fait voir la vie sous un nouvel angle et à créer des canyons entre mon homme et moi. Je vous en parlerai prochainement je pense, car je pense que notre expérience peut aider quelques couples.
(rassurez vous, l’histoire se finit bien 😉 )

Un autre enfant

On s’y est tenu. Pas de second bébé cette année (et heureusement vu ce que je vous raconte juste au dessus ^^’ là c’est sûr ça aurait été la fin de mon couple si dans tout ça y avait eu un bébé 2.0)

Comparaison…

… n’est pas raison. Je me suis raisonnablement comparée, dans le sens où ça pouvait me booster, me donner de nouveaux buts à atteindre, mais j’ai clairement vu ces comparaisons en positif. Rien de perturbant, rien de culpabilisant et rien de « Je devrais faire comme ci ou comme ça ». J’ai enfin trouvé un équilibre dans mon rapport à l’autre en terme de comparaison (car je suis encore loin de ne plus me comparer aux autres, il faut bien l’avouer ^^’)

Au final, je dirais que j’ai pas trop mal respecté ma TO NOT DO LIST. Je réfléchis déjà à 2017 😉

En attendant, joyeuses fêtes à tou.te.s !

Les 5 commandements de la cheffe d’entreprise que j’ai appris ‘sur le tas’

AVANT J’avais un boulot salarié dans un contexte qui s’est révélé très maltraitant et qui m’a usée jusqu’aux limites de mon humanité. Boulot que j’avais choisi par vocation, qui m’a couté 6 ans d’études et deux concours. Et il m’aura fallu moitié moins de temps pour m’en écœurer.

Et puis, je me suis lancée dans l’entrepreneuriat. Et devenir sa propre cheffe, c’est génial! Mais il y a quand même deux ou trois petites choses que j’aurais aimé savoir avant de me lancer. J’aurais pris plus d’élan! XD

1 / Ton projet tu devras taire

Naïve que j’étais, j’ai parlé de ma reconversion professionnelle. Quelle bêtise! C’est un peu comme annoncer une grossesse : mieux vaut en profiter égoïstement avant de l’annoncer, car on tombe ensuite dans le domaine public. Tout le monde y va de son avis, rajoute son grain de sel et juge tes décisions de chef d’entreprise (bien au chaud dans leur boulot salarié, un peu comme les nullipares qui te donnent des conseils pour bien vivre ta grossesse, tu vois le genre?)

2/ Un être social tu deviendras

S’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas en devenant cheffe d’entreprise, c’est devenir une personne sociable. Moi qui suis une louve solitaire qui aime la chaleur de sa tanière et qui aurait besoin d’un petit cours 101 – Intéractions sociales, il ne se passe plus une semaine sans que, je rencontre quelqu’un.e que je connais en ville et qui me parle d’un projet qui m’enthousiasme et sur lequel j’ai envie de m’investir ! Ce qui m’amène au point suivant

3/ Tes ardeurs tu devras maîtriser

Je suis de cette catégorie de personnes qui vit tout à fond. Je m’enflamme et je ne sais pas vivre autrement. Par nature et par expérience, j’ai donc appris à me canaliser (oui, quitte à m’enflammer pour quelque chose, autant ne pas tout cramer sur mon passage). Et quand on devient chef.fe d’entreprise, le principe s’applique à plus forte raison qu’on risque TOUT. Ca parait simple comme ça, mais c’est un vrai dilemme au quotidien de devoir se canaliser et choisir ces projets. Parce que choisir, c’est renoncer.

4/ Des bons conseils, tu devras te méfier

C’est triste à dire, mais quand une nouvelle figure arrive dans le monde de l’entrepreunariat/start up, pas mal de gens cherchent à en profiter à leurs fins. J’ai fait l’expérience à mes propres dépends d’un entrepreneur expérimenté qui m’a beaucoup aidé au début pour ensuite m’aiguiller dans une direction contraire à ce que je m’étais fixée mais qui lui servait lui. J’ai la chance d’être bornée et têtue (non, ce n’est pas la même chose, ça se complète :P) et j’ai donc recentré mon activité avant qu’elle ne dérive trop.

5/ La solitude, tu embrasseras

Oui, il existe des centaines de réseaux d’entrepreneur.e.s mais quand, à minuit dix, tu te relève parce qu’il faut à tout prix que tu teste ceci, que tu notes cela ou parce que tu as trouvé LA solution au problème sur lequel tu as passé ta journée et bien c’est seule que tu affrontes les râleries de Chéri qui voudrait que ton activité ne rayonne pas jusque dans la chambre à coucher. Ce qui m’amène au dernier point bonus

6/ Du temps pour toi tu garderas

Voilà un an déjà que j’ai passé la tête dans le guidon. J’ai profité que Chéri prenne le relais avec Crapouillou les week-ends pour avancer des projets quand je n’étais pas en prestation. La plupart des soirées je les ai passé à traiter mes photos, à répondre aux mails, à finir mon site web, à monter mon évènement… Bref, quand tu te lances, tu le fais corps et âme mais il faut savoir faire des pauses. Des VRAIES. Le genre de pauses où tu débranches internet pour tout le monde et où tu sors de chez toi sans smartphone pour savourer pleinement 2h en famille. Ca fait du bien à tout le monde, toi et ton entreprise les premières, puisque quand tu te remets au boulot, tu es ressourcée et la culpabilité s’est envolée.

 

Ma vie, ce jeu permanent

Après Konmari, après un tri drastique, après une tentative d’organisation FlyLady, j’ai enfin trouvé LE truc qui a marché pour mon organisation personnelle et professionnelle : j’ai « gamifié » ma vie!

Wait. What ?

Oui alors, « gamifier » n’existe pas dans la langue française, je vous rassure! C’est un gallicisme pour reprendre le mot anglais « gamify » qui pourrait se traduire par « transformer qqch en jeu / faire de qqch un jeu ». J’ai donc fait de mon organisation quotidienne un jeu (ne m’en voulez pas, mais j’utiliserai « gamifié » dans l’article. Parce que. Ahah! ^^’)

Comment ça se passe concrètement ?

Bon, il faut être un peu nerd sur les bords, et peut être que cette découverte parlera plus aux rôlistes qu’aux autres (quoique j’ai initié des copines pas du tout rôlistes). J’ai découvert LE site internet de motivation par excellence : Habitica.

Habiti-quoi ?

C’est un site internet (et une application!) qui fonctionne à la manière d’un jeu de rôle classique (des gens dans la salle qui ont déjà joué à D&D ?) : on créé un petit personnage, on accomplit différentes tâches et missions, on gagne des points d’expérience, on monte en niveau et on accède à des quêtes, des défis, des guildes … Bref, nos tâches IRL (In Real Life = dans la vraie vie) nous font progresser dans le jeu.

Génial non ? 😀

Capture

Je vous explique ? 🙂

L’interface de jeu se présente en 4 colonnes : Habitudes, Quotidiennes, A faire, Récompenses

Habitudes : il s’agit des routines, des choses qui reviennent tous les jours. Sur ma capture d’écran vous pouvez voir apparaitre quelques unes de mes routines (et oui, j’ai ajouté les repas et la douche, parce que parfois, je saute les deux).

Quotidiennes : à l’opposée des routines qui, pour moi, ne sont pas figées dans le marbre, les quotidiennes sont les tâches incontournables à réaliser chaque jour comme la sieste de Crapouillou quand il n’est pas chez la nounou ou arroser les plantes. Pas le choix, je dois les faire celles ci!

A faire : une to do list, tout simplement 🙂 En général j’y mets les choses à faire concernant le professionnel (les séances à traiter, à livrer, les gens à (r)appeler, les factures à envoyer, les entreprises à prospecter, etc)

Récompenses : ma partie préférée, rôliste dans l’âme que je suis !!! Sur ma capture d’écran vous voyez les récompenses que je me suis créées, mais il y a aussi des récompenses en terme de matériel. Tel que vous voyez mon personnage je suis une rogue de niveau 18 équipée de deux cimeterre et d’une armure des ombre ❤

Le système de progression est simple : vous remplissez vos tâches, vous gagnez des XP (points d’expérience) des pièces d’or et d’argent et divers objets (dont des oeufs et des potions d’éclosion pour avoir des familiers et des montures!), vous oubliez de remplir vos tâches et vous perdez des PV (points de vie) et de la mana (énergie magique pour lancer des sorts)

On peut même jouer en équipe qui apparaitra à droite de vos barre de niveau (PV, XP, Mana)

Capture

J’espère que ça vous a donné envie d’essayer Habitica. Si vous rejoignez le jeu, n’hésitez pas à me donner votre identifiant et je créerai une guilde spécialement pour nous 🙂

La reprise

J’écris ce billet dans la rame de métro qui m’amène à mon rdv médical de 19h45. Pas une semaine ne se passe sans que je ne pense à mon blog. J’aimerais reprendre, j’aimerais partager avec vous tout ce qui me fait évoluer en tant que maman, tout ce que mon fils m’apprend, tout que JeunePapaEpanoui et moi vivons… Mais je ne trouve pas le temps.

La (peut-être) future ex-carrière

Il faut dire que changer de carrière m’a mise K.O. Je ne peux pas partir de mon précédent emploi. J’ai cherché mille solutions et ai finalement opté pour la seule porte de sortie supportable : un mi-temps annualisé si ma demande de mise en dispo est refusée.Ce processus m’a vidée d’une partie de mon énergie, je suis contente d’avoir finie par trouver une solution optimale à défaut d’idéale. En attendant, croisez les doigts pour moi. Résultats cet été.

La photographie

C’est quelque chose que j’ai développé, à laquelle je me suis consacrée corps et âme. Et ça marche! Mon entreprise commence à rayonner, on me recommande, j’ai des clients inconnus qui me contactent, je suis sortie des recommandations de mes connaissances et on commence à reconnaitre mon travail. J’ai participé à des shootings d’inspiration complètement pharaoniques, j’ai été publiée sur des blogs mariage, j’ai d’autres shootings en préparation… Bref, je bosse dur et ça porte ses fruits. Mais, forcément, ça me demande beaucoup de temps. Temps que je n’ai plus après pour bloguer.

Jeune Papa Epanoui et moi

Je ne saurais vous dire à quel point je me surprends au quotidien : tous les jours, je re-découvre cet homme merveilleux que j’ai épousé il y a quatre ans déjà. Nous n’avons jamais aussi bien communiqué : là où avant nous aurions passé deux heures à bouder et essayer d’avoir raison, nous désamorçons désormais les conflits en deux phrases. Non seulement ce qui aurait pu dégénérer en conflit est réglé en deux minutes, mais en plus nous nous surprenons tellement nous mêmes que les journées qui s’en suivent sont écoeurantes tant elle débordent d’amour. Je ne savais pas qu’une telle harmonie pouvait exister (et d’ailleurs, tou.te.s nos ami.e.s, de leurs propres dires, nous envient).

La bienveillance avec Crapouillou

J’ai envie de consacrer un article entier (ou même peut être deux) sur la fragile confiance en elle d’une jeune maman et l’impact néfaste d’un entourage veo qui pense donner de bons conseils au lieu de soutenir la maman dans ses choix. Heureusement, tout est revenu à la normale. Et aujourd’hui nous suivons une formation Faber et Mazlisch (oui, oui : « nous » comme dans JeunePapaEpanoui et moi)

Ô Toulouse

J’ai testé plein de choses, j’ai envie de vous parler de mes découvertes, de ce qui fait que j’aime cette ville qui m’a permis de rencontrer le grand amour et l’a vu s’épanouir. Cette ville qui vit tellement fort, cette ville qui veut faire bouger les choses…

Le blogging et nous

J’espère pouvoir reprendre régulièrement, vous m’avez trop manqué!
Et JeunePapaEpanoui s’y met aussi! Bon, pas DU TOUT sur la parentalité, mais je vous en reparlerai peut être le moment venu 🙂

Je vais donc essayer de reprendre le rythme petit à petit, de m’y remettre doucement, d’aller me mettre à jour chez les copines et de trouver à nouveau le temps d’écrire (si je prends le métro plus souvent, on devrait peut être s’en sortir 😛 )

Une revolution dans mon organisation : le bullet journal

Plantons le décor : je suis une désorganisée chronique qui, arrivée à la vie d’adulte, s’épanouissait dans le bazar et l’imprevu toujours comme une enfant de cinq ans.

Seulement voilà : la vie de grande demande une certaine organisation. Un minimum syndical quand on vit seule, qui double quand on vit à deux et qui se multiplie par 10 quand on fonde une famille! J’étais bien embêtée,  moi la bordélique chronique, professionnelle du roadtrip à 1h du matin, quand il a fallu que je m’organise.

J’ai testé plein de choses :

  • le calendrier en ligne : à priori super pratique, il suffit de ne plus avoir de batterie pour ne plus pouvoir organiser ta vie! Sans parler du fait qu’il faut tout le temps se justifier quand on sort son smartphone pour ne pas passer pour la dernière des mal polies
  • Le classeur maison : là aussi, à priori c’est une bonne idée.  J’avais téléchargé le classeur 2015 de l’accro à l’organisation, pleine de bonne volonté que j’étais,  mais c’était sans compter sur JeunePapaEpanoui qui n’a pas adhéré au principe et oubliait constamment de le consulter et/ou le remplir
  • L’agenda de pro. De part mon futur ancien métier,  j’ai un agenda de compétition … que je n’ai jamais réussi à  dompter! Je m’y perdais toujours,  une vraie catastrophe!

Et un beau jour, j’ai découvert le bullet journal, bujo pour les intimes. Le concept de base est simple : un carnet basique qu’on customise selon nos envies et nos besoins. Il peut servir tout aussi bien de simple agenda que de to do listes ou encore de suivi de lectures, films, séries, projets, budget… L’idéal étant quand il réuni tout ces éléments! Ça fait maintenant 3 mois que je me suis lancée dans l’aventure bujo et je suis conquise. Comme je n’ai pas encore investi mon Leuchttrum 1917 A5, LE carnet graal pour toute personne qui pratique le bujo, je fais des tests sur mon petit Conceptum format pocket.

Venez, je vous montre !

Voici mon conceptum format pocket. Oui, la taille d’un stylo. C’est un peu (trop) petit, mais j’arrive à m’en sortir malgré tout avec une mise en page minimaliste.

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Voilà ce que j’utilise donc tous les jours. Sur la dernière image, les dessins en forme de gouttes d’eau sont là pour me rappeler qu’il faut que je m’hydrate (oui, je suis un chameau, je peux passer une journée sans boire!), je les grise à chaque fois que je bois un verre d’eau ou une infusion.

Et voici ce que j’utilise moins souvent dans mon bujo mais qui m’est quand même très utile 🙂

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Ce que j’aime, c’est que c’est customisable à souhait et qu’on peut le faire évoluer de mois en mois, changer la disposition des semaines, rajouter, enlever… Bref, je suis conquise! Vivement que j’inaugure mon Leuchttrum 1917 !