Récemment j’ai mis mon homme au pied du mur : c’est l’appartement ou moi.
Un peu de contexte …
Quand je suis tombée enceinte au bout de 3 mois d’essais, la première chose que nous avons faite a été de nous mettre en quête d’un logement pour accueillir Crapouillou. L’appartement où nous étions était parfait pour un couple … sans enfants.
Au début mon homme ne voulait pas acheter. Et puis il a vu le prix des loyers à Toulouse et s’est dit qu’à ce prix là nous y gagnerions à prendre un prêt : quitte à payer d’aussi grosses mensualités, autant que ce ne soit pas à fonds perdus.
Campagnarde que je suis, je me suis tout de suite projetée dans une maison. Seulement les angoisses de mon homme concernant, entres autres, nos lieux de travail fluctuant, l’a emportée : nous avons acheté un appartement, bien conscients que ce ne serait qu’un achat intermédiaire.
Dans 4 ans, 5 maxi, on est parti.

2 ans plus tard
Je sens mon homme bien dans son quotidien : nous avons le métro à côté, il a 45 minutes le matin et 45 minutes le soir pour lui (il écoute de la musique, bouquine… bref, profite du trajet comme temps de loisir calme), les finitions sont en suspens depuis 1 an et 10 mois, les projets minimaliste (en mode homestaging dans le but de revendre un jour) ont pris un coup dans l’aile… Bref, je nous sentais bien partis pour y rester jusqu’à l’âge de la maison de retraite.

Sauf que
Je ne suis pas totalement une citadine. Oui, j’aime la ville. J’aime être à deux minutes du métro. J’aime mon appartement (le plus beau de tout Toulouse et son agglomération, rien que ça! Ahah!) MAIS (en gras, majuscule et souligné s’il vous plait!) j’ai besoin d’un jardin, d’une meute de chien et de ne pas avoir de voisins qui se disputent au dessus de ma tête ou sous mes fenêtres. J’ai besoin de pouvoir laisser Crapouillou aller dehors sans le suivre pour être sûr qu’il ne passe pas sous une voiture. Et j’ai besoin de patouiller la terre, de cultiver des légumes et de me munir d’un ciseau pour aller couper de la menthe au fond du jardin quand je me fais un mojito.
J’ai grandi dans une petite ville de la région mais la maison familiale avait 2000m² de jardin et la rivière en clôture de fond. Autant vous dire qu’enfant, j’étais rarement dedans!

L’heure de l’ultimatum
Je n’aime pas, mais alors PAS DU TOUT poser des ultimatums. J’essaie de faire concis (mais vu la longueur du billet, c’est déjà mal barré! XD) : un jour une connaissance poste une photo des chiots de ses grands parents sur Facebook, après quelques échanges en commentaire je découvre qu’ils sont à l’adoption. C’est une race qui vit très bien en appartement donc je soumets l’idée à mon homme (qui aime les chats et nous en avons donc deux…) qui refuse catégoriquement et qui me reprocherait presque d’avoir croisé la route (virtuelle) de cette portée.
Et là, c’est le drame. *musique dramatique*
Son refus d’adopter un chiot à déclencher une série d’alertes dans ma tête :
Si on ne part pas maintenant, on ne partira jamais.
Donc après des discussions houleuses avec Papa Crapouille et une grosse prise de conscience de son côté (vivre dans la peur ce n’est pas vivre!) nous avons mis notre appartement en vente et nous sommes en quête d’une maison.

Retrouvez moi sur Instagram : @jmeop31
Projet HeadQuarters
Nous avons commencé à prospecter pendant l’été. Nous nous sommes fait une idée des prix du marché, nous avons déterminé ce que nous voulions et ne voulions pas, nous avons découvert des villes que nous ne connaissions pas, nous avons déterminé une zone géographie et nous avons même fait des road trips en amoureux pour visiter les petites villes by night (et nous sommes carrément tombés amoureux de certaines!)
Croisez les doigts pour nous 😉
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