Allaiter tout en beauté

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi les tenues d’allaitement c’est LE casse-tête!

Tout d’abord il faut savoir que je n’ai rien acheté neuf en terme de tenues d’allaitement. Je n’avais pas envie de payer au prix fort des tenues que je ne porterais que quelques mois et pour lesquelles des enfants quelque part en Asie auraient été exploités dans l’unique but que j’ai quelque chose de neuf. Non, non, non!
Donc j’ai acheté d’occasion, ne sachant pas trop à quoi m’attendre en terme de praticité et d’esthétique.

Les vêtements d’allaitement, la chose la moins pratique au monde!

Grands dieux qu’est ce que je peux ne pas aimer ça, les vêtements d’allaitement! Devoir insérer son sein entre deux bouts de tissus en mode « Cachez ce sein que je ne saurais voir » très peu pour moi.
J’ai besoin du contact avec mon bébé, donc je suis de celles qui déballe l’entièreté de leur sein pour nourrir leur enfant. Sans gêne ni pudeur. Et je maudis les vêtements d’allaitement pour le fausse pudeur et leur mauvaise conception.

Encore une fois, une norme

Là où s’attend à ce que les vêtements d’allaitement soient un peu différents des vêtements classiques, tous taillés sur le même type de silhouette, car l’unicité du corps des femmes est vraiment flagrante face à la grossesse et l’allaitement, et bien non! On retombe sur un modèle tout fait : gros seins, gros ventre.
Comme je vous l’expliquais, je fais partie de ces femmes qu’on aime à détester parce qu’elles ont la ligne en toutes circonstances. Du coup, le surplus de tissu prévu pour ranger la bedaine de jeune maman créer sur moi une espèce de ventre fantôme plissé et froissé absolument moche et aberrant.

Lingerie d’allaitement : le glamour de grand-mère

Alors là, c’est le sujet qui fâche.
Déjà il faut savoir que je ne portais plus de soutien-gorge depuis 6 mois quand je suis tombée enceinte, que je n’en ai pas porté de toute la grossesse et qu’il a fallu que je reprenne le travail pour me résoudre à en remettre (oui, oui, allaiter sans soutif c’est possible, ça ne fait pas plus mal et les seins ne tombent pas, promis! 😉 )
Donc en vue de la perspective que j’allais être obligée d’en porter à nouveau, ne serait-ce que pour caler mes coussinets histoire de ne pas mouiller mon t-shirt devant les collègues, j’ai écumé les boutique et le net à la recherche de jolies choses sans armatures si possible.
J’ai trouvé des choses magnifiques … à un prix tout aussi éblouissant v_v
Et quand j’ai trouvé ce qui, je croyais, me conviendrait, je me suis vite rendue compte lors du premier essai que ça me rappelait étrangement les sous-vêtements de mamie Ginette…
Contrariée par ces recherches infructueuses (en plus d’être obligée de remettre des soutiens-gorge) j’ai fini par trouve le compromis idéal : la brassière d’allaitement!

Le saint Graal

Sans armatures, sans bout de tissu à clipser ou déclipser, assez élégante grasse au bandeau de dentelle, je l’ai tellement aimée que j’en ai commandé quatre! (oui, une des rares chose que j’ai acheté, je l’avoue)

Et pour la nuit j’ai simplement ressorti mes nuisettes et débardeur dont j’ai desserré les bretelles au maximum. Tout simplement!

 

Parce qu’être une jeune maman épanouie (ou presque!) ça passe aussi par des accessoires d’allaitement confortables! 😉

Ma précieuse peau

Au début de la grossesse, on a toutes une pensée pour notre peau à l’idée de ce ventre qui ne va cesser de s’étirer pendant 9 mois. Commence alors pour certaines un travail de lutte acharnée contre les vergetures.

Pour ma part, j’avais renoncé à ce combat. Ayant eu des vergetures à l’adolescence malgré moult crèmes et baumes, je m’étais faite d’entre de jeu à l’idée que j’allais ressortir de la grossesse avec un ventre zébré. Du coup je n’ai rien changé à mes habitudes de soins naturels, et j’ai continué à me badigeonner de diverses choses selon les jours : gel d’aloé, beurre de karité, huile de coco, huile de noisettes, huile d’avocat…
Et plus la grossesse avançait, plus je me préparais aux fatidiques vergetures.
Un matin en me levant, j’en avais une sur le nombril (merci le piercing!). J’ai cru que c’était le début de la fin… Et bien non! Jusqu’à mon accouchement, je n’ai eu que cette seule et unique vergeture.

 

Et comme j’ai des gens bien sympathiques dans mon entourage qui m’ont dit que c’est quand on perd son poids de grossesse que ça explose, je m’attendais toujours à dire au revoir à ma peau… Et en fait j’attends toujours! (non, s’il vous plaît, ne me lancez pas des cailloux!)
Je ne pense pas que ce soit grâce à la nature de ma peau, vu que j’ai eu à l’adolescence des vergetures jusque sur les genoux (oui, oui, c’est possible!) donc je mets ça sur le dos des huiles végétales, du beurre de karité et de l’aloé vera qui ont été mes véritables alliés dans cette lutte que j’ai menée sans le savoir.

Du coup je me dis que tout le travail de deuil de ma peau, entamé à coup de Beautiful Body Projet, de réponse à Maria Kang et de grandes discussions avec les copines sur « Qu’est ce qui change physiquement après une grossesse? » me servira pour d’éventuel-le-s petit-e-s frères/soeurs de Crapouillou.

Tout ça pour dire : même si vous avez des vergetures, ne perdez pas espoir et prenez soin de vous malgré tout! Au pire, ça ne marchera pas, mais en attendant les massages du bidou qui se transforment en véritable moments de communication avec bébé sur la fin de la grossesse, ça fait un bien fou! 😉

Parce qu’être une jeune maman épanouie (ou presque!) ça passe parfois par accepter de changer! Lire la suite

Bien sur toute la ligne… ou presque

Parce qu’être une maman épanouie ou presque, ça passe aussi par être bien dans ses baskets, voici une catégorie beauté/bien être de jeune maman.

Alors je pose le décor de suite : je suis de ces femmes qu’on aime à détester parce qu’elles sont naturellement minces (voire maigre, mais aux yeux des envieuses la distinction n’existe pas) et qui se sont pris/se prennent moult réflexions parce que « la vie est injuste, toi t’es mince ». Et là je dis STOP. Être mince/maigre est quelque chose dont j’ai souffert toute ma vie. Ca va avec son lot de complexes (les os qui ressortent, la petite poitrine, l’air toujours un peu malade…) et être détestée de ses congénères n’aide en rien.

Moi qui rêvait d’avoir des rondeurs car je me suis toujours représenté la féminité avec des formes généreuses, j’ai a-do-ré être enceinte. J’ai aimé mes 15Kgs pris pour mon Crapouillou. J’ai béni ma bedaine de jeune maman à la maternité. Et je nourrissais l’espoir secret de garder des kilos post accouchement.

Seulement voilà, une fois bébé expulsé, j’ai retrouvé la ligne en moins d’un mois.

courbe poids

Non, ne me jetez pas des pierres s’il vous plait les filles. C’était une véritable déception pour moi, au même titre que les filles qui désespèrent de ne pas voir l’aiguille de la balance descendre.

J’aimais sincèrement mon corps de maman. J’aimais mes rondeurs de grossesse. J’aimais mes 69Kgs. Je me trouvais plus belle que jamais! J’avais envie de conserver ces traces de ma féminité à son paroxisme. J’avais envie d’être une maman confortable pour son Crapouillou. Alors oui, j’ai gardé 4 petits Kgs (oui oui, avant la grossesse j’étais à 54Kg pour 1m71…). Mais j’ai peur que ça ne soit que le poids de l’allaitement. J’ai peur de retourner à mon état de fille-maigre-détestée-parce-qu’elle-a-trop-de-« chance » une fois l’allaitement fini…

Le monde est mal fait non ?

Parce qu’être une jeune maman épanouie ou presque, ça passe aussi par l’estime de soi.