Comme je vous le répète souvent depuis la création du blog, j’ai été contrainte de reprendre le travail là où je rêvais de congé parental pour la première année de mon Crapouillou.
Le nuage
Tous les jours au départ je me levais et agissait comme un automate : je réveillais mon Crapouillou le plus tard possible, le temps de le changer, l’habiller, le mettre dans le cosy et en voiture Simone! Je n’arrivais pas à lui sourire, à lui parler, à le cajoler. Mon coeur se serrait au moment de le mettre dans la voiture et j’avais envie de pleurer. Moins j’avais d’échange avec lui, mieux je vivais cette déchirure (enfin c’est ce que je croyais!)
Le liseret argenté
Et puis les jours ont passé et tous les soirs je me suis rendue compte que mon Crapouillou était reposé, serein et surtout heureux de me retrouver. Moi de mon côté je reprenais une vraie vie sociale, le boulot m’imposant certaines contraintes et des horaires qui me poussaient à m’organiser. J’ai réussi à sortir de cette toute puissance maternelle qui nous pousse à vouloir être omniprésente pour nos enfants. J’ai accepté que dans la vie de mon fils d’autres personnes puisse enrichir ses horizons et que ça commençait dés à présent.
L’air de rien, cette prise de conscience m’a également aidée à retrouver une vie de femme et à m’autoriser, une fois par semaine, une soirée rien que pour moi : hello again salle de sport avec les copines!
Donc au final, même si mon coeur se serre toujours un peu quand je dépose mon Crapouillou chez la nounou, je suis heureuse qu’il ait une maman active et qu’il s’ouvre à d’autres horizons et à d’autres personnes.
Parce qu’être une jeune maman épanouie (ou presque!) ça passe aussi par accepter de ne pas être le centre du monde de son Crapouillou.