Au secours la fête des mères!

Demain matin on a atelier pour commencer le cadeau pour la fête des mères

Ma nounou, un soir de la semaine dernière, en récupérant Crapouillou.

Au secours!

L’impératif social de créer/acheter/trouver un cadeau pour une célébration m’étouffe! C’est sans doute contextuel au fait qu’on arrive dans une lourde période d’anniversaires dans ma famille et ma belle famille, mais je n’en peux plus! Et je me dis que mon Crapouillou, du haut de ses pas tout à fait deux ans, est déjà endoctriné dans cet impératif social et ça me désole… Tout comme je rêve d’un Noël sans cadeaux, je rêve d’une fête des mères sans collier de pâtes (bon, je dis ça, mais j’ai fondu devant le pseudo-poussin-mutant de Pâques en pâte à sel #ParadoxeBonjour!)

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Être mère …

… est quelque chose que je célèbre au quotidien.

La nuit, quand je ne dors pas car Crapouillou hurle dans mon oreille parce qu’il a fait un cauchemar et que JeunePapaEpanoui ronchonne en essayant de rassembler sa bienveillance pour le calin collectif de réconfort.

Le matin, quand je me réveille avec 2h de sommeil manquantes et que je trouve la force de jouer avec mon Crapouillou pour lui faire faire pipi, le changer, l’habiller, lui donner son petit déjeuner, lui apprendre à chercher l’éponge pour ramasser le jus d’orange qu’il renverse systématiquement (parce que c’est rigolo de renverser tout ce qui est liquide #PataugeurDeFolie)

La journée, quand je culpabilise de le mettre en crèche familiale à 3 rues de la maison (les joies de bosser à son compte #CulpabilitéMaternelle)

En fin de journée, quand il m’aperçoit de loi et court vers moi les bras tendus pour se blottir dans mon cou et me serrer très fort contre lui en m’appelant « Papa! » (non, je ne suis pas du tout en train de pleure en écrivant ces lignes #madeleines)

Le soir, quand je n’ai qu’une hâte : qu’il s’endorme! et que je n’arrive plus à le quitter une fois qu’il s’est endormi comme un ange…

© Jeune maman épanouie (ou presque!)

© Jeune maman épanouie (ou presque!)

BREF

Le jour venu, j’accepterai son cadeau en prenant soin de noter tous les détails du cadeau : « Oh, je vois que tu as mis du bleu là et du jaune ici! Et que tu as assemblé ça avec ça! Comme c’est joli! » et je prendrai soin de lui rappeler que le plus beau cadeau de maman, c’est lui. Ensuite, nous partiront en famille faire une activité inédite (la Cité de l’Espace ? le zoo de Plaisance ? la Casa Bambini ?)

Cité de l’Espace – Toulouse

Parce qu’en fin de compte, le plus important pour moi, c’est de passer du temps avec mon Crapouillou et JeunePapaEpanoui ❤

Les 5 commandements de la canicule avec un bébé

1/ De l’eau toujours sur toi tu auras.

Que ce soit à boire ou à pulvériser, il faut garder nos Crapouillous et Crapouillettes hydratés! C’est la clé! Alors on n’attend pas que bébé réclame, on lui propose à boire régulièrement et on vérifie qu’il mouille bien sa couche régulièrement.

canicule.duckduckgo.com

2/ Au frais ton enfant tu garderas.

On habille bébé léger (voire, on ne l’habille pas) et on reste au frais! On évite de sortir entre 11h et 18h. On n’oublie pas que nous avons 2h de décalage avec l’heure solaire et que donc à 18h il n’est que 16h au soleil, ce qui signifie qu’on amorce tout juste la sortie des heures les plus chaudes la journée.
Et quand on sort on n’oublie pas le commandement #01 et on amène à boire (en plus de la crème solaire écran total spéciale enfants et du chapeau).

maillot.duckduckgo.com

3/ De la climatisation tu n’abuseras.

C’est tentant, surtout en période de soldes, d’aller se réfugier dans les grandes surfaces. Oui mais voilà : pour y aller on sort au chaud pour monter dans la voiture (qu’on va climatiser), on trouve une place, on se gare, on sort bébé et on l’expose à un écart de température de plus de 10°C et on rentre dans la grande surface où bébé subi à nouveau un choc thermique.
Bref, vous l’aurez compris, allé se réfugier au frais n’est pas forcément idyllique, à réserver en dernier recours!

4/ Des bains ton enfant prendra.

Tu n’as pas de baignoire ? Ce n’est pas grave! Le bouchon au fond du bac à douche qui se transforme en pataugeoire immédiatement 😀 Ou alors un brumisateur (ou un spray pour plantes vertes pour la version écolo). Ou encore un gante mouillé qu’on passe régulièrement sur bébé. Bref, l’eau, on ne fait pas que la boire, on s’en amuse et s’en asperge!

pataugeoire.duckduckgo.com

5/ La nuit, la fraîcheur tu créeras.

Le propre de la canicule, c’est que la température ne redescend pas suffisamment la nuit pour rafraîchir. Donc il faut créer la fraîcheur au sein de ton foyer (t’en n’avais pas assez de gérer le quotidien, le boulot et belle-maman hein ?). Quelques astuces : fermer les volets et les fenêtres exposés au soleil, mettre en route les ventilateurs avec un torchon humide posé dessus (à renouveler fréquemment) ou un pain de glace devant (ici c’est bouteilles d’eau surgelés) et arroser son balcon/sa terrasse/son jardin le soir venu pour créer de la fraîcheur.

ventilo.duckduckgo.com

Bon courage à toutes les jeunes (et moins jeunes) mamans épanouies pour cet été!
Et je parle même pas des futures mamans qui doivent en ch***, des bisous tout plein!

[CR Lecture] Accompagner l’enfant dans ses découvertes motrices

Dans la JeuneFamilleEpanouie, on pratique la motricité libre (si tu ne sais pas ce que c’est, je te conseille de te rendre sur le très bon blog de Bougribouillons qui a résumé ça parfaitement avec des très jolies illustrations).

Quand Crapouillou avait 5/6 mois, je le voyais parfois bloqué dans certains de ses apprentissages et j’avais envie de l’aider, mais sans entraver au principe de motricité libre. Je voulais l’aider à faire seul plutôt que faire pour lui. J’ai donc cherché à me documenter sur le sujet, et j’ai fini par trouver un livre sympa : De la naissance aux premiers pas, accompagner l’enfant dans ses découvertes motrices de Michèle Forestier aux Editions Erès.

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Le livre est construit en 10 chapitres :

  1. La construction de la motricité
  2. Phase statique : Les positions à plat au sol (jusqu’à 6 mois)
  3. Phase dynamique : Les premiers déplacements (de 5 à 10 mois)
  4. Découverte de la verticalité (après 8 mois)
  5. L’exploration de l’espace : l’escalade
  6. La marche
  7. Intérêt d’un bon développement
  8. L’accompagnement de la motricité
  9. Difficultés transitoires
  10. Difficultés secondaires

Ce livre porte très bien son titre : il s’agit ici d’accompagner son bébé dans ses découvertes motrices. Elle dresse pour chaque étape une liste des erreurs à ne pas commettre, sans pour autant que le lecteur se sente coupable de les avoir commises, une liste des difficultés que peut rencontrer l’enfant et une liste d’exercices/jeux à faire pour l’aider à résoudre ses difficultés s’il en rencontre.  Tout au long du livre, elle explique l’importance des acquisitions au rythme de bébé, par étapes, sans sauter les étapes parce que le bébé du voisin marche déjà ou parce qu’on subit une pression sociale sur les acquisitions motrices de notre progéniture.

Ce que j’ai aimé

– Apprendre des choses!
– Le ton non-culpabilisant
– La simplicité des explications
– Les illustrations de Marianne Berger claires et explicites
– La mise en garde face au consumérisme (et grands dieux! la puériculture c’est le consumérisme incarné! Donc un rappel de ce qui est réellement nécessaire ça fait du bien!)
– Les encouragements à faire face à l’entourage, souvent mal renseigné.

Ce que j’ai moins aimé

– La mise en page du livre : c’est tout bête, mais avoir 4 colonnes sur une page double + les illustrations + les encarts + certaines phrases en gras et en couleur (et pas toujours la même couleur!) je trouve ça un peu fouillis et j’ai parfois du mal à trouver l’information que je cherche. Je pense à tous les gens qui ont des difficultés de lecture (dys- ou autre) et je me demande s’ils s’en sortent face à ce livre.
– La fragilité du livre : bien que destiné aux parents, je l’attrape parfois quand je suis avec Crapouillou pour regarder les jeux à faire avec lui pour l’aider et il se trouve que mon Crapouillou est FAN de livres (qu’il manipule excellemment bien à mon plus grand étonnement!) (enfin ceux pour petits, avec les pages rigides) et qu’il a mangé le coin de certaines pages, déchiré la couverture et commencé à arracher certaines pages (oui, je suis une mère indigne qui laisse son bébé sur son tapis avec un livre à proximité quand belle-maman débarque à l’improviste ^^’).
– Les photos : bon, là, je chipote parce que je suis photographe. Les photos sont très claires pour comprendre les explications mais il y a des erreurs de cadrage, des difficultés de lecture (oui, oui, une photo ça se lit!), des photos avec du flou de bouger … C’est vraiment du chipotage parce que la photo c’est mon second métier ^^’

Conclusion : Un livre à remettre entre les mains de tous les futurs et jeunes parents. Je regrette de ne pas l’avoir lu AVANT la naissance, j’aurais du ça m’aurait évité de faire des erreurs!

Rage de vivre – Acte II : Travail et envie d’avancer

Un peu de contexte : j’étais salariée à mi-temps, j’attendais l’embauche définitive, mais comme je doutais d’être embauchée définitivement, je me suis lancée en auto-entreprise dans une activité artistique qui n’a rien à voir avec mon métier principal, celui pour lequel j’ai fait 7 ans d’études et passé 2 concours. Et j’en suis venue à me dire : si je ne suis pas embauchée définitivement pour ce poste là, je peux sans doute briguer un poste « plus haut » en reprenant une formation. J’ai donc postulé à une formation, un master pour être exacte, donc deux ans d’études supplémentaires.

Et comme 2015 semble être mon année (en même temps, le 8 c’est mon chiffre!) je me retrouve donc embauchée définitivement, d’un autre côté je suis photographe qui commence à bien tourner, et à la rentrée je serai donc à nouveau étudiante puisque j’ai été acceptée au Master pour lequel j’ai postulé. Alors heureusement, le master est prévu pour des personnes actives, donc les cours auront lieu les vendredis et les samedis. Je n’ai plus qu’à négocier dans mon mi-temps de jeune maman d’avoir mes vendredis libérés (vu que c’est pour une formation, ça devrait être accordé facilement). Et il va falloir que je demande l’emploi du temps de la formation de façon à savoir quels samedis j’aurais de libres pour pouvoir répondre à mes client.e.s qui me demandent mes disponibilités pour des mariages en septembre et octobre.

Bref, d’un côté je suis vraiment très heureuse et d’un autre côté je flippe grave! De tout raté : le boulot, la photo, la formation … et mon rôle de maman dans ce tourbillon de travail, d’excitation et de nouveauté!

Parce qu’être une jeune maman épanouie, ça passe par avoir peur de mal faire!

 

Ce corps que j’aime

Avant d’être maman, j’étais très complexée : un bassin plus large que mes seins, de la cellulite alors que je ne faisais que 54Kgs pour 1m72, ce mètre 72 pour ces 54 Kgs seulement, ce teint palot qui refuse de prendre le soleil, ces vergetures venues de nulle part… Bref, je ne me sentais pas féminine du tout et j’essayais de compenser par tous les moyens possibles.

Ainsi donc, j’achetais de la lingerie trop chère pour ma bourse avec les coussinets rembourrés pour faire illusion, je dépensais un loyer par an en cosmétiques en tous genres ( crème anti-cellulite hors de prix, maquillage de professionnel, soins pour les cheveux, des cicatrisants pour vergetures, …), je portais des tenues trop courtes pour mes jambes trop longues…

Et puis je suis tombée enceinte.

J’ai basculé vers le naturel, ne voulant pas que bébé se retrouve avec un magasin Sephora dans son organisme, comme dirait un certain humoriste. Et surtout, j’ai découvert mon corps.

Ce corps sublime qui portait la vie, qui s’est arrondi, qui s’est fait doux et tendre pour envelopper bébé. Ce corps féminin qui a pris pleinement son sens. Cette féminité révélée au travers de la maternité. Autant d’imperfections, mes imperfections, qui sont devenues des singularités qui me rendent unique.

Au jour d’aujourd’hui, je m’aime. Je n’ai pas honte de le dire. Ce n’est pas un délire narcissique, je ne passe pas mon temps à me regarder dans la glace ni en photos. Non. J’ai juste appris à m’aimer telle que je suis.
Telle que mon fils m’a découverte.
Telle que mon fils me voit.
Telle que mon fils m’aime.

Je n’essaie plus de me plaire avec des artifices : je me plais au naturel.
Je n’essaie plus de créer des formes où il n’y en a pas et de cacher celles qui existent : je mets en valeur ce que j’ai et ne cache plus ce que je n’ai pas.
Je n’essaie plus de me motiver pour ressembler aux modèles dont on nous noie toute la journée : j’ignore les publicités, les magasines, la télé que j’ai éteinte.

Ce corps, qui a porté la vie, qui a donné la vie, qui nourrit au quotidien, mon corps! je l’aime. Je le chéris. Je le choie. Et tous les jours, les petites mains qui le caressent et les petits yeux plongés dans les miens pendant que mon corps nourrit ce petit corps suffisent à me dire que la perfection est là.

Parce qu’être une jeune maman épanouie ou presque, c’est savoir qu’une femme est parfaite comme elle est.