Allaitement : je ne suis pas pro choix

NB : Que les choses soient claires : je ne blâme pas les mamans qui biberonnent, je blâme la société qui pousse à croire que le biberon de LA (lait artificiel) est sans conséquences sur la santé des enfants et qui ne fait rien pour qu’une maman puisse mener son allaitement à bien (parce que, vous comprenez, une mère qui allaite, ça ne rapporte rien à personne, alors autant lui faire croire des âneries! )
NB bis : Article écrit dans le cadre du projet d’Agoaye : Un défi ou un écrit #04 – Ceci est un message personnel

Je sais que la mode est aux pro-choix en matière d’allaitement, mais je ne m’y résous pas. Quand je vois un bébé avec un biberon de m*rde en poudre, j’ai envie de hurler. Je me force pourtant à dire à mes connaissances cette phrase qui me tourne l’âme : « Mieux vaut un biberon donné avec le sourire, qu’un sein donné dans les larmes » sauf que c’est un manque cruel d’honnêteté de ma part. Le meilleur pour l’enfant, c’est le lait de sa mère. Point. Pas le lait de vache. Le lait de vache c’est pour le veau. Pas pour le bébé humain. Pour le bébé vache. M*rde!

Je ne comprends jamais les témoignages d’allaitement ratés. Quand je lis des témoignages d’allaitement ratés, je ne comprends pas « J’ai essayé, ça n’a pas marché » je comprends « J’ai été mal informée, sans aucun soutien et entourée d’une équipé médicale défaillante et qui m’a menée à l’échec de mon allaitement » (super livre sur l’allaitement, pour celleux que ça intéresse) Pire encore, quand je lis des articles revendiquant fièrement un non-allaitement, je ne lis pas « J’ai choisi de ne pas allaiter » mais je lis « La société m’a broyée sous le poids de l’objet sexuel qu’elle veut que je sois, me faisant perdre mes repères instinctifs sur la fonction primaire de mes seins, et me faisant croire que la vie c’était la carrière avant tout ».

Alors pardon aux mamans qui se reconnaitront dans les description ci-dessus : ce n’est pas votre faute. Mon but n’est pas de vous culpabiliser. Vous avez fait au mieux avec les moyens et les connaissances que vous aviez. J’en ai juste marre de cette société où on joue avec la vie des gens via l’alimentation (oui, allaitement, pesticides, OGM, etc même combat!). Comprenez bien que si nous (les femmes) nous nous affranchissions du LA, c’est toute une industrie qui s’effondrerait. On ne pourrait pas nous taxer sur notre propre lait, donc hop! Envolés Nestlé, Blédilait, Novalac et compagnie! Il faudrait qu’ils se trouvent une autre poule aux oeufs d’or.

Mais pourquoi chercher une autre poule, quand on en a des milliers qui ont assimilé lait à vache, allaitement à animaux (c’est bien connu, l’humain n’est pas un animal! lolilol) et nourrir son enfant à biberon ? Pratique non ? Et le fait que RIEN dans notre société ne soit fait pour permettre aux mamans d’allaiter, on en parle ? La loi RIDICULE qui contraint les sociétés à accorder un temps de pause tout aussi ridicule pour aller tirer son lait, on en parle ? Le fait qu’elle soit inapplicable dans 2/3 des métiers, on en parle ? Les contrats des labos pharamceutiques avec certaines cliniques, on en parle ? La dizaine d’heures seulement de formation à l’alimentation, allaitement inclus, sur 7 ans d’études de médecine on en parle? Le fait que l’allaitement sauverait 800 000 vies par an mais que personne ne relaie l’info, on en parle ? Le fait qu’on ne donne aux préma EXCLUSIVEMENT que du lait maternel collecté par le lactarium car il serait DANGEREUX de leur donner du LA, on en parle ? Le fait que l’OMS (l’OMS B*RDEL ! c’est pas le pignouf du coin ou une blogueuse obscure au fin fond du « ternet!) recommande l’allaitement maternel jusqu’aux 2 ans de l’enfant, on en parle ? Et les dents de lait, hein ? Pourquoi elles s’appellent les dents de lait ??? On en parle aussi ?

Bref, je ne pouvais plus me taire.

Pardon mesdames qui avez biberonné, fièrement ou dans la culpabilité.

Pardon.

Je ne suis pas pro choix.

Je suis pro allaitement.

Se remotiver à cuisiner

J’adore cuisiner.

Si je pouvais, je passerai ma vie à faire mariner, malaxer, saisir, rôtir, touiller, tartiner, découper, faire mijoter, enfourner, émincer, éplucher, faire croustiller… Parce que, c’est bien connu, la nourriture, c’est la vie!

Et avec l’été vient la flemme.

Vous l’autre compris, ce que j’aime par dessus tout, ce sont les plats cuisinés, qui mettent au moins 2h de préparation, autant de cuisson, qui calent un régiment et qui réchauffent. Seulement l’été, je n’ai envie de rien. Une tomate à croque sel par ci, un boule de sorbet maison par là, deux ou trois tranches de melon dans la journée et basta!

Seulement avec bébé, il faut continuer à cuisiner.

Parfois j’envie les parents qui achètent des petits pots. Si je n’étais pas écolo et économe, je me ruerais sur le rayon bébé quand je fais mes courses en ligne et je ferai le stock pour l’été. J’aurais bien voulu pouvoir mettre mes convictions en sourdine pour continuer mon rythme fruits-légumes-sorbets estival, mais je n’y arrive pas! Retour donc aux fourneaux pour nourrir Crapouillou et lui proposer des choses décentes.

Alors l’été, qu’est ce qu’on cuisine ?

Je n’en sais fichtre rien! Du coup, j’ai décidé de faire un petit tour du monde culinaire pour me remotiver, découvrir des choses et les faire découvrir à Crapouillou. Au programme de cet été donc : l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre (si si, les anglais ont une gastronomie!), l’Inde, la Chine, le Japon (on se rassure, il n’y a pas que des plats à base de poissons crus au Japon!), la Norvège, l’Allemagne, le Portugal, le Maroc…. Bref, cet été une semaine = un pays!

En espérant restée motivée!

Et vous l’été, vous cuisinez quoi pour bébé ?